La vie marine de plus en plus menacée de Menton à Roquebrune

Menton a l'un des plus fort taux d'occupation de la côte par des aménagements artificiels 66 %. De l'entrée du port de Garavan à la digue du vieux port le premier étage marin a disparu sous les remblais et le béton. Du vieux marché au Gorbio (le pont de l'union), la mairie avait, en 1973, un vaste projet de ports, de casino et d'hôtel en mer. L'ASPONA a empêché sa réalisation. Depuis les fonds ont été remodelés par des digues sous marines qui ont coûté très cher et dont l'efficacité est peu probante.Il faut aller presque à la frontière italienne pour retrouver des herbiers denses de posidonies.

Sur Roquebrune, les posidonies sont présentes autour du Cap Martin mais très vite les 40 m de profondeur sont dépassés, la turbitude de l'eau ne laisse plus passer assez de lumière pour la pousse des herbiers à ces profondeurs. L'herbier est encore dense devant les deux plages de Cabbé : le Golfe Bleu et la plage du Buse. C'est dans cette zone que la mairie voulait implanter un port en 1989, l'ASPONA a fait échouer ce projet. La baie de Carnolés et la baie de Cabbé sont des lieux de forte concentration d'amarrage de bateaux.

C'est dans les petits fonds de 0 à 25 m que la vie végétale et animale est la plus riche. C'est cette zone où les herbiers sont en régression qu'il faut protéger en priorité. La seule zone protégée est au Golfe Bleu, elle est gérée par le Conseil Général.

Une zone Natura 2000 a été créée autour du Cap Martin , sa description, notre réflexion en 2008

Le site du MEDAM donne le pourcentage d'occupation de la côte par les aménagements de l'homme (ports,digues, plages alvéolaires ...). Détails du tableau par survol de la souris.