Réactions d'adhérents :

Le Golfe bleu est déjà très fréquenté par des plaisanciers  qui jettent leurs ancres un peu partout dans les fonds marins saccageant inexorablement ceux-ci et arrachant les herbiers de posidonies. De plus la présence de ces bateaux crée une pollution des eaux de baignade entre autres par les rejets divers à la mer et aussi par les hydrocarbures, les peintures, sans compter la pollution de l'air et de l'espace sonore  etc
Installer un ponton favorisera la fréquentation des bateaux qui viendront accoster près de la plage pour se rendre au restaurant et  l'apparition de scooters des mers déjà très nombreux au Golfe bleu gâchant définitivement la quiétude des lieux. Le bruit des scooters des mers, des canots offshores aux moteurs surdimensionnés est déjà lancinant de nombreux mois de l'année et à la limite du supportable pour les habitants de la côte. Le bruit des moteurs constituant une gêne à plus de 200 mètres d'altitude. Sans parler du mouillage de yachts et de paquebots de fort tonnage qui sont de plus en plus nombreux aussi et en rajoutent sur la surexploitation du littoral. Les arrivées de dizaines de parapentes sont également une privatisation de la plage qui devient une piste d'atterrissage ce qui crée un danger pour les baigneurs et les promeneurs et qui réduit de fait l'espace disponible pour des activités familiales.
La plage du Golfe Bleu demeure un espace encore relativement préservé et à préserver auquel nous sommes très attachés. Nous ne voulons pas du développement de nouvelles activités mercantiles (profit de quelques uns au détriment de l'intérêt collectif) qui sont source de dégradation irrémédiable de ce site encore un peu "naturel".  Quant à Carnolès le littoral est déjà ,surexploité la création de nouveaux espaces d'accostage créera une surcharge des milieux marins et des nuisance nouvelles pour les habitants.

A.D.

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Oui, sur les plages et en mer, il faut que la municipalité sorte d'une attitude passive à l'égard de l'incivisme privé ou la convoitise commerciale, consistant à régulariser ou tolérer certaines pratiques. Elle doit prendre l'initiative  pour protéger l'intérêt public, l'agrément du plus grand nombre et la qualité des eaux,  sachant que les posidonies représentent une richesse inestimable pour notre environnement marin. Elle doit installer systématiquement des "corps morts" et obliger les bateaux de plaisance à les utiliser pour faire cesser la dégradation des fonds avec leurs ancres (en juillet et août, on compte régulièrement 30 à 40 bateaux au mouillage dans le creux du Cap Martin).  Cette mesure devrait concerner les plages de Carnolès et celles du Buse et du Golfe Bleu.
Dans la même logique, il est aberrant de prévoir la construction d'un ponton de 12 m pour développer l'activité de scooters nautiques, alors qu'il y a déjà trop de nuisances venant du ponton du Solenzara. Le gain financier lié au prix d'une nouvelle concession est minable au regard des nuisances sonores, esthétiques et environnementales, et du risque de la baisse de fréquentation de centaines de baigneurs qui choisiront d'autres plages plus calmes et propres!
L'administration se moque du monde quand elle explique que "dès qu'un plant de posidonie sera détecté et risquera d'être enseveli par les blocs de rochers de la digue, le chantier sera immédiatement arrêté". Quand on sait que les posidonies ne peuvent être transplantées, cela signifie-t-il  que la municipalité renoncera définitivement au chantier ? Est-ce à dire qu'aucune analyse et aucune observation préalable des herbiers n'aura  été faite avant de démarrer le chantier, puisque les posidonies ne poussent quand même pas en 24 heures? Et que dire des herbiers qui se trouveront à quelques mètres des blocs de rochers nouvellement posés et qui étant rapidement couverts de poussière seront voués à une mort certaine? Vraiment tout cela n'est pas très sérieux!

MJ

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Vous connaissez mon engagement pour préserver  le peu de nature qui reste à l'état "sauvage" (?), si vous deviez organiser une manifestation pour alerter la presse écrite et télé, n'hésitez pas à nous appeler.

Quand on sait que les 50 premiers mètres en partant du rivage vers la mer sont primordiaux pour la biodiversité, on ne peut que tirer à boulets rouges sur nos édiles qui ne voient pas plus loin que le profit engendré par les sacs de ciment que l'on ne peut plus "déposer" du côté de Monaco,( quand c'est trop c'est trop....alors pas de scrupule, envahissons ailleurs !)

Quand cessera donc cette attitude faussement vertueuse et pro écologique pour la galerie nationale et internationale et ces faits hautement contradictoires et dangeureux ?

Ne faudrait-il pas alerter la commission européenne de l'environnement sur les massacres à venir ?

L'exemple de notre engagement pour préserver le Col de Castillon est tout de même révélateur du fait que si l'on informe correctement la population, celle-ci sait réfléchir et faire ses choix.

FT

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Bonjour amis de l'aspona.
Je découvre sur votre site le projet honteux de ponton sur la plage de Cabbé. Au fil des années je vois cette plage où j'ai appris à marcher et à nager perdre sa beauté et son âme. La paillote est une verrue qui dénature ce site unique, y ajouter un ponton constituerait une cerise véreuse sur le gâteau.
Il faut lutter contre ce projet. Distribuer  un bon tract efficace dans toutes les redigences situées dans un rayon de 200 mètres autour du ponton projeté, distribuer ce trac sur me véhicules stationnés près de la plage. Informez !!! (le site internet n'a pas la  puissance d'un tract distribué sélectivement ) Quand je pense que la police enquiquine la petite centaine de naturistes qui n'aspire qu'à un peu de tranquillité et que demain cette tranquillité et celles des riverains serait anéantie par le vacarme de quelques scooters et yachts monégasques, je dis qu'il faut réveiller les citoyens!!!
Et puis, qui sait??? Ce ponton ne serait-il pas une passerelle vers un projet encore plus horrible qui hante nos mémoires, je veux parler d'un port de plaisance???
Il faut les arrêter !!!
Vous avez déjà gagné des batailles, il faut se préparer à une guerre.
Et le temps presse.

J F S

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•  il apparaît que certains points sont des régularisations à postériori : trempolino

et épi : gouverner, c'est pourtant prévoir : la municipalité a dû passer outre les autorisations réglementaires… Sans commentaire.

-engraissement des plages : à nouveau on prend la mer pour une poubelle : à l'évidence, il s'agit des terres en provenance de nombreuses excavations pour travaux d'urbanisme qui ont lieu dans la commune. Si l'engraissement est nécessaire, il faut attendre que la mauvaise saison passe.

•  A Carnolès, non à la création de ponton pour usage de sport nautique à moteur : les scooters des mers sont dangereux ainsi que le ski nautique sur une plage aussi étroite , à peine assez grande pour les baigneurs. Ce sont des sports trop bruyants.

•  Au Golfe Bleu : non à la création d'un ponton  : cette plage est la seule à rester à peu près naturelle, très fréquentée par les touristes et locaux qui peuvent s'y baigner sans le mazout des bâteaux. Ce serait la porte ouverte à tous les excès, à un afflux de bâteaux de la Principauté et d'ailleurs à la recherche de la vraie Nature et la mairie ne pourra rien contrôler, en aurait-elle encore le souci… …

Ce ponton est fait pour le restaurant dont l'installation ne paraît même pas réglementaire.

La mairie contrôle-t-elle ? Non et pourtant les irrégularités sont nombreuses de tous côtés au Golfe Bleu, y compris des déversements de matériaux en mer… Rien n'est respecté ! Ca suffit ! Laissez vivre les gens un peu tranquillement sur cette plage !!!

Les services municipaux ont toujours assuré leur service sans ponton, pourquoi ne pourraient-ils pas continuer ainsi ? En cas de nécessité, l'urgence est assurée par l'hélicoptère bien plus rapidement qu'un bâteau.

Depuis quand doit-on abîmer l'environnement pour le bénéfice de quelques-uns ?

Ce n'est plus l'époque de la dolce vita.

Le site du Golfe Bleu est protégé au titre des Sites par le Ministère de la Culture ,

Les herbiers de posidonies et la réserve marine le sont par les réglementations de l'Europe. Il faut espérer que les services de l'Etat s'en souviennent.

N.O.

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Monsieur le Commissaire-Enquêteur,

J'ai pris connaissance du dossier ouvert au public en Mairie et je vous prie de trouver ci-après mes remarques et questions sur le sujet et notamment sur les plages de Carnolès dont je suis riverain.

•  Respect des normes techniques et de la légalité

J'observe avec étonnement que le projet vise d'abord à réparer les erreurs antérieures sur les plans juridique et technique :

•  valider a posteriori les deux pontons et les concessions y afférentes ( devant Solenzara et Fanal Café ) construits sans autorisation ;

•  reconstruire la digue sous-marine devant le Fanal Café et draguer le fond de l'alvéole ( repéré sur le plan par une zone en pointillé ) où se sont étalés les rochers dispersés par les tempêtes ; les dégradations sont particulièrement importantes dans ce secteur, le beau fond de sable lumineux a été recouvert de cailloux disgracieux et rugueux (où se logent en outre des oursins piquants !) ; la profondeur de la mer pour la baignade est réduite à cet endroit et si l'on a pied , mieux vaut ne pas le poser inconsidérément ,ce qui représente un réel danger pour les baigneurs.

•  engraisser à nouveau les plages , alors qu'elles l'ont été il y a quelques mois de manière surprenante avec du tout-venant en sous-couche ( voir la réaction en urgence de l'association ASPONA qui a saisi la DDE marine) , ce qui a provoqué des nappes de sédiment dérivant sur tout le rivage et des poches d'eau stagnante sous les galets .

Compte tenu de ces dysfonctionnements et du manque de fiabilité des réalisations passées, il faut éviter à l'avenir tout amateurisme ou laxisme et donc exiger des garanties solides tant au niveau des autorisations administratives et d'une étude d'impact préalable qui ne semble pas prévue, que sur le plan du professionnalisme des entreprises auxquelles seront confiés les travaux et de la validation de ceux-ci par un organisme de contrôle agréé.

Des éclaircissements sont déjà à apporter sur le plan des procédures, car il semblerait que l'enquête ne porte que sur la régularisation des pontons et des concessions des plages privées et qu'il serait envisagé une deuxième enquête portant sur les réparations des digues et leurs extensions partielles . Un problème de transmission des dossiers aux autorités serait survenu, ce qui demande à l'évidence une réponse précise à ce sujet.

•  Définition et justification des finalités du projet

Des finalités diverses paraissent sous-tendre le projet sans qu'apparaisse leur cohérence globale :

•  protéger les plages par des digues sous-marines et des épis ;

•  augmenter la surface des plages pour accueillir plus de population ;

•  aménager les espaces commerciaux pour les plagistes privés;

•  créer des installations nouvelles pour le développement de sports nautiques à moteur.

Ce n'est donc pas la protection de l'environnement qui est la finalité première, mais c'est l'accroissement de la fréquentation de ces plages qui est visé, sans que la qualité de vie sur ces plages soit prise en considération .

En outre, le projet ne semble pas traiter le problème de l'augmentation sensible, d'année en année, du mouillage des bateaux devant les plages du Cap Martin, qui est déjà un sujet d'inquiétude pour les risques de pollution (déchets jetés en mer notamment) et de sauvegarde des fonds marins (voir projet Natura 2000 de protection des posidonies).

Aussi, il serait très souhaitable d'avoir des réponses aux observations suivantes :

•  la protection des plages évite évidemment des travaux de réparation après les mers fortes et agitées ; cela nécessite toutefois une étude d'impact sur le milieu marin : au large sur les champs de posidonie, mais aussi à proximité des digues où l'on peut s'interroger sur la largeur du chenal prévu pour renouveler l'eau de baignade et évacuer naturellement les déchets flottants déjà nombreux ainsi que sur l'efficacité du bateau de nettoyage intervenant désormais dans un espace plus restreint et plus obstrué :

•  l'augmentation du tourisme balnéaire est bien pour l'économie et accroître des plages déjà étroites et situées à l'ombre dès le milieu de l'après-midi est une finalité qui peut se comprendre ; il convient de régler plusieurs problèmes connexes qui ne sont pas tous matériels mais parfois de nature sociale et humaine ainsi que de sécurité publique:

•  une étude d'impact d'environnement urbain sur le quartier qui est déjà saturé en places de stationnement ; certains trottoirs sont envahis par des automobiles et la police dresse selon les jours des contraventions, ce qui nécessiterait un programme d'extension des barrières aux endroits restant très dangereux pour les piétons ; y –a-t-il réellement un projet de zone d'horodateur pour l'été ?

•  un code de bonne conduite des baigneurs pour l'utilisation de l'espace restreint des plages ; de plus en plus d'italiens installent pour la journée des fauteuils ou lits de plage et les laissent inoccupés plusieurs heures pendant le déjeuner, ce qui crée des tensions avec les français qui, culturellement, ont plus le respect de l'espace public ; augmenter l'espace pour qu'il soit encore plus vite saturé ne servirait à rien ! Ne peut-on prévoir des actions de prévention et d'information à la place d'extensions coûteuses pour le contribuable ?

•  l'occupation des épis en mer donne lieu à des errements étonnants : au début une pancarte en interdisait l'accès pour cause de danger ; on laisse aujourd'hui ces endroits bien ensoleillés car éloignés des hauts immeubles du front de mer à la disposition de tous ; le revêtement de petits cailloux, souvent emporté par les flots sur le bord des rochers, n'est pas l'idéal pour une plage ; il conviendrait de dire si ces épis sont accessibles en sécurité et si c'est le cas prévoir un revêtement plus adapté .

•  l'aménagement des concessions balnéaires doit se faire dans le respect de leur cahier des charges, notamment en n'obstruant pas le passage en bord de mer ; le développement des scooters des mers accidentogènes dans un espace restreint déjà surchargé de bateaux au mouillage ne peut que nuire à la qualité de la vie ; le ponton du Solenzara avec le club nautique devrait suffire aux besoins sportifs.

En conclusion, le projet ne dégage pas une finalité de réelle protection de l'environnement naturel et humain. Le souci louable de réparer les erreurs du passé et de se mettre en conformité est manifeste, mais les garanties présentées pour les éviter à l'avenir méritent d'être complétées dans une approche globale où seront pris en compte l'intérêt économique du projet , sa dimension écologique et tous les facteurs humains.

Espérant avoir contribué au respect de l'intérêt général par mes remarques et questions, veuillez croire, M.Le Commissaire-Enquêteur , à l'expression de ma haute considération.

B.C.

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Monsieur le commissaire enquêteur

Comme usagers des plages de Roquebrune-Cap-Martin nous souhaitons vous faire part de notre opposition totale à deux mesures, les travaux concernant l'épi n° 1 à Carnolès et la création d'un ponton au Golfe Bleu. Ces deux mesures sont de nature à amener des engins à moteurs dangereux pour les baigneurs et polluants pour la mer et l'atmosphère (gaz d'échappement) et provoquant de grandes nuisances sonores comme nous avons pu le constater cet été sur d'autres plages de la Méditerranée. Nous avons encore quelques plages où les familles peuvent venir passer des instants relativement tranquilles, il convient de les préserver.

Les travaux concernant la digue marine devraient, avant d'être effectués, donner lieu à une étude d'impact sur les fonds marins avoisinants.

Nous espérons, Monsieur le commissaire enquêteur, que vous ne serez pas indifférent à notre point de vue qui est aussi le reflet de ce que nous entendons autour de nous.

Veuillez agréer, Monsieur le commissaire enquêteur, nos salutations distinguées.

P.R.

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A M. le Commissaire de l'enquête publique

Je suis absolument opposé aux quatre nouveaux ouvrages en mer que propose la Commune de Roquebrune-Cap-Martin.

Je dis non, pour la digue sous marine des épis 1 et 2, même si elle semble déjà exister.

Je suis totalement opposé à la construction d'un affreux ponton de 24 m² sur la plage du golfe Bleu encore un peu naturelle.

Ce serait affreux et gravissime de mépriser le charme de notre plage encore pure.

La saccager par des constructions de mauvais goût qui ne concerneraient que quelques personnes serait une faute grave et tout à fait à l'opposé du Grenelle de l'environnement.

Le paysage, la beauté du Golfe seraient abimés pour toujours.

Arrêtez de bétonner !

Cette plage : qu'elle reste aux familles des baigneurs et aux gens simples et peu fortunés !

Qu'elle garde ses galets et son sable !

Nous ne voulons pas de bruit des moteurs, nous ne voulons pas d'odeur de fioul, d'essence et de gazole !

Ne mettez plus d'autres chaises longues. Il faut garder la gratuité de la plage.

Nous ne voulons pas que l'émissaire soit déversé au large du Golfe Bleu. Selon les vents et les courants marins, une pollution dégoûtante et microbienne serait ramenée vers le bord.

Vous voulez faire mourir la baie du Golfe Bleu qui est restée sauvage : c'est honteux !

Ne touchez pas le Golfe Bleu !

G.L.