Des pompes refoulent les eaux usées vers la station de dilacération. Cette station de pompage est juste à côté du cabanon de Lecorbusier et de la villa 1027 d' Eileen Gray. Tous les polluants de la commune sont déversés en mer ! Un capitaine de navire qui pollue est passible de sanctions, en quoi le responsable d'une commune ne le serait-il pas ? |
Du mardi 25 avril 2006 au samedi 29 avril 2006 plusieurs plages de Roquebrune ont été interdites pour permettre de nettoyer les postes de relevage d'eaux usées et les bassins. Il aurait été intéressant d'avoir une analyse des eaux du Golfe Bleu et des autres plages avant, pendant et après cette opération de nettoyage ! |
Dans son édition du 11 mai 2006, le quotidien Nice Matin faisait paraître ce communiqué de l' ASPONA.Des annonces contradictoires continuent à paraitre dans Nice Matin ! Nous avons également envoyé des lettres à M le Maire, M Le Préfet. Nous avons pris contact avec deux avocats Plusieurs tracts ont été distribués. Nous avons mis ce problème d'environnement à l'ordre du jour d'assemblées générales avec mandat au Président d'ester en justice. Il faut que la commune de Roquebrune ait un projet de traitement de ses eaux usées par une réalisation à court terme. |
Un projet a enfin été voté par le Conseil Municipal de Roquebrune début 2007. Nous en avons pris acte comme le montre ce communiqué publié dans Nice Matin le 20 avril 2007 :
Le Conseil de l' ASPONA prend acte et se réjouit de la volonté de la Mairie de Roquebrune de se doter d'une station d'épuration et d'arrêter ainsi de polluer les eaux de la Méditerranée.
L'ASPONA a régulièrement dénoncé le rejet en mer d'eaux usées non traitées et a été surprise du projet de l'implantation de la station d'épuration à l'esplanade J. Gioan, projet très différent de celui que Monsieur le Maire nous a annoncé lors de l'entrevue de novembre accordée aux représentant de l'association. Un texte paru au J.O. le 22 janvier 2007 oblige les maires a traiter les effluents de leur commune sous peine de sanctions. C'est sans doute poussé par la Loi que le nouveau projet est arrivé et l'ASPONA l'espère fiable.
L'ASPONA restera vigilante sur l'application du calendrier imposé par le texte du Ministère de l'environnement. L'ASPONA sera vigilante sur l'impact des travaux aussi bien pour l'environnement terrestre et que pour la vie marine.
Pour l'ASPONA, il est essentiel que les eaux de Roquebrune soient épurées le plus rapidement possible et de façon durable afin d'éviter la pollution et les fermetures des plages comme ce fut le cas plusieurs fois depuis un an.
Pour ce projet comme pour celui de Menton ou pour le traitement des déchets ménagers proposé par la CARF nous regrettons qu'il n'y ait pas une valorisation des déchets (eau ou boues).