Commentaires d'adhérents à propos du tourisme durable
C'est une bonne idée d'avoir inscrit à l'ordre du jour de l'AG une réflexion sur le tourisme durable et sur les possibles contributions de l'Aspona.
Parmi les contributions possibles, je verrais bien celle d'offrir des feuillets-guides de circuits à télécharger sur Internet, avec une sortie (visite guidée) par mois organisée par l'association et proposée gratuitement aux personnes intéressées (avec des approches thématiques : botanique, histoire, géologie
)
Une autre suggestion serait de demander aux Mairies de Menton, de Roquebrune, et des villages des environs, d'installer des panneaux pour guider le promeneur, par exemple pour aller à l'Annonciade à partir du Plateau Saint-Michel, ou de l'Annonciade à Gorbio et Saint-Agnès, etc. Pour une destination donnée, telle que l'Annonciade, il faudrait aussi indiquer les différents chemins utilisables.
L'Aspona devrait aussi assurer une veille sur l'état des chemins, rendus parfois impraticables à cause des glissements de terrain (dus à l'absence d'entretien et de conduites forcées pour les eaux pluviales), de l'embroussaillement ou de la privatisation clandestine. Cette vigilance doit être aussi bien négative en alertant les médias, que positive, si des progrès sont constatés. Par exemple, la première partie du chemin le long des lacets de la Route de l'Annonciade a bien été entretenue en 2010, par contre la seconde partie qui monte dans la forêt à proximité du pont gravement endommagée en 2000 reste quasiment inutilisable (il vaut mieux être muni d'un sécateur pour écarter les ronces) car il faudrait des travaux de gros uvre pour en rétablir la praticabilité.
Bonne réflexion à l'AG à laquelle je ne pourrai malheureusement pas participer.
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Excellente idée d'explorer à la prochaine AG quelques pistes pour développer le tourisme durable dans le Mentonnais. Toutefois, compte-tenu des pratiques et des modes sur la Côte d'Azur, il faut être conscient qu'une telle entreprise équivaut à ramer contre un courant très fort !
Pourtant, c'est sûr que le tourisme durable offre des opportunités d'activités, non seulement aux vacanciers, mais aussi aux résidents permanents. Pour amorcer une telle entreprise avec succès, il faut toutefois que 3 conditions soient remplies :
- la première est la qualité du paysage, qui se dégrade extrêmement vite on est bien placé pour le savoir à Menton soit sous le coup de la fébrilité immobilière qui touche autant les habitants des villas que les grands promoteurs, soit du fait des aléas naturels (glissements de terrain, incendies, etc). L'entretien de l'environnement très fragile du Mentonnais doit être pris au sérieux, pas seulement au moment des catastrophes, ni pour en faire un décor d'opérette, mais aussi comme un espace de production et d'agrément. Menton se targue d'avoir de nombreux jardins d'exception et possède le label des villes fleuries pour les espaces publics. Pourquoi ne pas créer un prix annuel qui primerait les plus beaux jardins potagers ou fruitiers entretenus par des particuliers ou des professionnels, y compris exploitants agricoles ?
- la deuxième est l'accessibilité dans une logique de mobilité multimodale « douce ». En effet, tous les modes de transports doivent pouvoir être combinés, pour tous les goûts et capacités: à pied, grâce à la remise en état des sentiers et leur « ré-ouverture » ; en vélo ; en transports collectifs (train et car).
- la troisième est l'information et son corollaire pour les générations les plus jeunes, l'éducation. Les amateurs doivent pouvoir se procurer facilement des informations sur les sentiers, les moyens de transports collectifs, etc. Le site de l'ASPONA pourrait offrir des « mini-guides » de balades téléchargeables, ainsi que les horaires à jour des bus qui relient les villages de l'arrière-pays à Menton.